unité 6: protection et contrôle 2 - endocrine
Le système endocrine
Le
système endocrinien est formé de glandes et de tissus qui produisent des
hormones dans le corps. Les hormones
sont des substances chimiques qui circulent dans le sang. Elles jouent un rôle dans la régulation de
presque tous les organes et les tissus du corps. Il ya deux types de glande : Les glandes
exocrines et les glandes endocrines.
Les
glandes endocrines font leur sécrétion directement dans les vaisseaux sanguins.
(ex. hypophyse, surrénale) Les glandes
exocrines font leur sécrétion par un canal ou un conduit. (ex. glande
salivaire, glande sudoripare)
Les
hormones antagonistes sont des hormones qui affectent l’action ou la régulation
des autres hormones. Ex :
l’insuline Vs. Glucagon (crée par les ilots de Langerhan)
β
Insuline → le foie emmagasine le glucose sous forme de glycogène
Taux glycémique diminue
α
Glucagon → le foie dégrade le glycogène en glucose
Taux glycémique augmente
2 types d’hormones :
stéroïdes et non-stéroïdes
Les
hormones stéroïdes
Une hormone
stéroïde consiste en une structure centrale formée de quatre anneaux de carbone
auxquels s’attachent des chaînes latérales. Ex : cholestérol, cortisol
Action
→ puisqu’elles sont liposolubles, elles peuvent pénétrer la membrane cellulaire
et le noyau pour s’attacher directement au gène spécifique qui effectuera la
réponse voulu.
Les
hormones non-stéroïdes
Une
hormone non-stéroïde est composée de protéines. Ex : adrénaline
Action
→ puisqu’elles ne sont pas liposolubles, elles vont s’attacher à des récepteurs
spécifiques à la surface de la membrane et ce complexe active une chaine de
réaction qui effectuera la réponse voulu.
Le système endocrinien et sa
relation avec le système nerveux
Le
système endocrinien est le système qui contrôle toutes les sécrétions hormonales dans le corps. Une
hormone est une substance produite par une partie du corps et qui exerce un
effet sur des cellules-cibles
spécifiques situées dans d’autres régions.
Ses hormones sont sécrétées par des organes qu’on appelle glandes endocrines. Les glandes endocrines sont l’hypothalamus, l’hypophyse, thyroïde,
parathyroïde, surrénale, pancréas, ovaires et testicules. Chacun qui sécrètent des hormones nécessaires
au bon fonctionnement du corps.
Contrairement
au système nerveux qui agit rapidement (influx), le système endocrine agit
lentement par les hormones véhiculé par le sang. Les influx vont agir pour un temps très court
(1sec) mais peuvent se répéter plusieurs fois.
Le système endocrine va avoir un effet qui dure beaucoup plus longtemps
(jours, semaine) puisque la présence des hormones peut être considérablement
longue. Le système nerveux et le système endocrinien sont interdépendants. Les influx nerveux sont nécessaires pour la
relâche de certaines hormones et certaines hormones vont occasionner des influx
via leur transmission par moyen de leur glande.
Tableau de synthèse :
comparaison entre les deux systèmes
Comparaison des deux systèmes
|
||
Nerveux
|
Endocrines
|
|
Communication
|
Influx
par l’entremise des synapses
|
Hormones
sécrétées dans le sang
|
Rapidité de la réaction
|
Très
rapide (millisecondes)
|
Relativement
lent (minutes ou heures)
|
Durée
|
Court
terme et réversible
|
Effet
plus durable
|
Trajectoire
|
Spécifique
(par les nerfs) vers des cellules précises
|
Les
hormones diffusent vers des cellules cibles partout dans l’organisme
|
Réaction
|
Provoque
la sécrétion des glandes ou la contraction des muscles
|
Provoque
des changements dans l’activité métabolique
|
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désordres : allergies, sida, lupus, diabète, arthrite, virus de Nil,
maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, maladie de Huntington, paralysie
cérébrale, épilepsie, AVC, maladie de Kreutzfeld-Jacob, encéphalite.
Les glandes du corps
L’hypothalamus,
une partie de l’encéphale qui est reliée à l’hypophyse, surveille constamment
l’état de l’environnement interne du corps.
Il régule aussi l’activité de l’hypophyse. Ensemble, l’hypothalamus et l’hypophyse
régulent de nombreux processus physiologiques essentiels. La vitesse de métabolisme, les fonctions
rénales, l’appétit, la vivacité d’esprit, la reproduction, ainsi la croissance
en sont des exemples. Ces deux sécrètent
des hormones qui influent sur l’activité d’autres glandes. L’interaction constante entre ces deux
glandes est un facteur clé de l’homéostasie.
L’hypophyse
Comme
mentionné avant, l’hypophyse produit des hormones qui régulent la production de
nombreuses autres glandes endocrines du corps.
Ces hormones sont appelés les stimulines. Par exemple, la thyréostimuline (TSH pour
hormone de stimulation thyroïde) est une stimuline produite par
l’hypophyse. Comme son nom l’indique,
elle stimule la glande thyroïde afin qu’elle puisse produire ses sécrétions
thyroïdiennes.
L’hypophyse
est généralement appelés la « glande maîtresse » du système
endocrinien. L’hypophyse est en réalité
formée de deux glandes : le lobe antérieur (adénohypophyse) et le lobe
postérieur (neurohypophyse).
Adénohypophyse
L’adénohypophyse
produit six hormones endocriniennes, l’hormone de croissance humaine et cinq
autres hormones stimulines. Les hormones stimulantes sont la
thyréostimuline, la folliculostimuline, l’hormone lutéinisante, la
corticostimuline et la prolactine.
L’hormone
de croissance humaine (HGH) ou hormone somatotrope ou somatotrophine est une hormone non
stéroïde qui régule la croissance du corps.
Cette hormone est une petite molécule de protéine qui favorise la
croissance en augmentant l’absorption du calcium dans l’intestin, ainsi que la
division cellulaire (particulièrement des os et du cartilage), et en stimulant
la synthèse des protéines et le métabolisme des lipides.
Une
production insuffisante d’hormone de croissance pendant l’enfance cause le nanisme hypophysaire. Les personnes atteintes de cette maladie ont
une taille anormalement petite. Une
production excessive avant la puberté cause un trouble appelé gigantisme.
Prolactine (LTH) est une hormone non
stéroïde qui stimule le développement du tissu des glandes mammaires et la
production de lait. La régulation de la
production de la prolactine est faite par l’hypothalamus qui sécrète la
dopamine, un neurotransmetteur, qui inhibe la production et la sécrétion de
prolactine par l’hypophyse.
Les
autres hormones de l’adénohypophyse sont : la thyréostimuline (TSH) qui
stimule la glande thyroïde, la corticostimuline (ACTH) qui stimule la
corticosurrénale, la folliculostimuline (FSH) qui stimule le follicule ovarien
et la formation de l’ovule, la lutéinisante (LH) qui stimule le follicule
postovulaire.
La neurohypophyse
La
neurohypophyse sécrète 2 hormones différentes : l’ADH et l’ocytocine.
L’ADH
ou l’hormone antidiurétique régule le niveau de sodium dans le sang. Les récepteurs osmotiques
(osmorécepteurs) de l’hypothalamus
surveillent la concentration d’ions de
sodium dans le sang. Une augmentation de
la concentration de sodium déclenche la sécrétion d’hormone
antidiurétique. Dans les reins, l’ADH
rend les parois du tube collecteur plus perméable à l’eau. Cela provoque une augmentation de la
réabsorption de l’eau et de l’urine plus concentrée. L’alcool inhibe l’action de l’ADH.
L’ocytocine joue un rôle important dans
la grossesse. Cette hormone déclenche
des contractions musculaires pendant l’accouchement et la sécrétion du lait par
les seins. L’ocytocine fait augmenter la
force des contractions musculaires de l’utérus. Chaque contraction augmente les
stimuli sur les récepteurs de pression et entraîne une plus grande sécrétion
d’ocytocine. Ce cycle de rétroaction
positif se termine quand le bébé est né.
La tétée du nourrisson sur les mamelons de la mère amorce le réflexe
d’allaitement. Ce réflexe déclenche la
sécrétion d’ocytocine qui stimule les contractions des muscles des canaux mammaires, ce qui cause l’expulsion de lait
par les glandes mammaires.
La glande thyroïde et les
parathyroïdes
La
glande thyroïde est en forme de papillon est située au-dessus de la trachée
dans le cou. Les quatre petites glandes
parathyroïdes sont enchâssées dans la thyroïde. La glande thyroïde maintient la
régulation du métabolisme et de l’équilibre homéostatique du corps via son
hormone thyroxine. Elle est une hormone
non-stéroïde faite de tyrosine, un acide aminé.
L’hyperthyroïdie
et l’hypothyroïdie
L’hyperthyroïdie
ou la maladie de graves est causé par une surproduction de l’hormone thyroxine.
C’est une maladie auto-immunitaire où les anticorps se lient aux récepteurs des
cellules thyroïdiennes. Ceci stimule la
division cellulaire et la production excessive de la thyroxine. Ainsi la glande thyroïde va grossir (goitre),
il y aura des faiblesses musculaires, une augmentation du métabolisme, une
production excessive de chaleur et l’œdème.
L’hypothyroïdie
est causée par une insuffisance de thyroxine.
Les symptômes de l’hypothyroïdie sont une image miroir des symptômes de
l’hyperthyroïdie.
La
calcitonine et la parathormone
Le
calcium est essentiel à la bonne santé des dents et au développement normal du
squelette. Ce minéral joue également un
rôle important dans la coagulation sanguine, la formation d’influx nerveux et
la contraction musculaire. La calcitonine
a le rôle de réguler le taux de calcium dans le sang. La parathormone (PTH) a l’effet opposé sur le
taux de calcium. Calcitonine et
parathormone sont des hormones antagonistes.
La vitamine D
La
vitamine D est une hormone stéroïde qui joue un rôle dans la régulation du
calcium sanguin. La création de la
vitamine D est régulée par la parathormone.
La vitamine D accroît la libération de calcium dans le sang par les
tissus osseux. Dans les reins, elle
augmente la rétention de calcium.
Le pancréas est une petite glande située
près de l’intestin grêle. Il contrôle deux hormones non-stéroïdes
antagonistes : le glucagon et l’insuline.
Ces hormones régulent le métabolisme corporel du sucre et d’autres
glucides. Elles sont produites par les
îlots de Langerhans. L’insuline force le
corps d’emmagasiner les surplus de sucre sous forme de glycogène
et le glucagon déclenche la libération du glycogène pour devenir le glucose.
Les
glandes surrénales, comme l’hypophyse, elles sont aussi
divisées en deux parties. Les corticosurrénales
et les médullosurrénales.
Les glandes Corticosurrénales produisent des
hormones appelées corticostéroïdes, que l’on divise en trois catégories :
les glucocorticoïdes (le cortisol), les minéralocorticoïdes (aldostérone) et
les gonadocorticoïdes ( les hormones sexuelles). Le cortisol stimule la synthèse des
glucides. L’aldostérone régule les
équilibres sodique et hydrique, qui influencent la pression artérielle. L’androgène (hormone sexuel mâle) commence le
développement des caractères physiques mâle durant la septième semaine de la
gestation. L’œstrogène (hormone sexuel
femelle) produit les caractères femelles secondaire. NB : ces hormones sont présentes chez
les mâles et les femelles. Tout
simplement les femmes ont plus d’œstrogène et les hommes ont plus d’androgène.
Les médullosurrénales sécrètent de l’adrénaline
(épinéphrine) et de la noradrénaline (norépinéphrine) les deux sont des non
stéroïdes. L’adrénaline était la
première hormone découverte en 1897 appelé l’hormone de stress. L’adrénaline et la noradrénaline font
augmenter la fréquence cardiaque et la pression sanguine. Ils sont aussi utilisés comme des
neurotransmetteurs. Elles vont aussi
stimuler la dégradation du glycogène par le foie pour augmenter le taux de
glucose dans le sang. (Énergie)
Le
choc anaphylactique
Certaines personnes souffrent de grave réactions
allergiques, appelées choc anaphylactique.
Elles peuvent être allergiques à des antigènes d’arachides ou d’autres
aliments, de gants de latex, de piqures d’abeilles ou de médicaments tels que
la pénicilline. Si ces antigènes entrent
dans le sang, ils peuvent déclencher une réaction en chaîne parfois
mortelle. L’antigène stimule la libération
des histamines ce qui stimule une vasodilatation des artérioles. Cela entraîne une diminution rapide de la
tension artérielle et une réduction du débit sanguin. Traitement : injection
d’adrénaline. Elle force une
augmentation de la fréquence cardiaque et augmente la pression artérielle. Les personnes avec des allergies sévères vont
porter un EPI-PEN.
Les testicules et les ovaires vont sécréter la testostérone
et la progestérone respectivement. Les
deux des hormones stéroïdes, la testostérone s’occupe des caractères
secondaires mâles et la progestérone affectent la production des follicules
durant la menstruation.
Tableau de
synthèse des hormones
Origine
|
Nom
|
Rôle
|
hypothalamus
|
Hormone de libération
|
Stimulent ou inhibent
l’hypophyse
|
neurohypophyse
|
ADH
|
Rétention de l’eau dans les
reins
|
neurohypophyse
|
Ocytocine
|
Contraction utérines
|
Adénohypophyse
|
TSH
|
Stimule la thyroïde
|
Adénohypophyse
|
ACTH
|
Stimule les
cortico-surrénales
|
Adénohypophyse
|
FSH
|
Stimule les follicules
ovariens et la formation de l’ovule
|
Adénohypophyse
|
LH
|
Stimule les follicules
postovariens
|
Adénohypophyse
|
LTH ou prolactine
|
Stimule la production du
lait
|
Adénohypophyse
|
HGH
|
Stimule la croissance des os
et d’autres tissus
|
Thyroïde
|
Thyroxine
|
Augmente l’activité
métabolique
|
Thyroïde
|
Calcitonine
|
Abaisse le taux de calcium
|
Parathyroïde
|
H. parathyroïdienne ou
parathormone
|
Augmente le taux de calcium
sanguin et abaisse le taux de phosphore sanguin
|
Corticosurrénales
|
Glucocorticostéroïdes ou
cortisol
|
Augmente la production de
glucose
|
Corticosurrénales
|
Minéralocorticoïdes ou
aldostérone
|
Maintient le taux de sodium
et de potassium dans le sang
|
Médullosurrénales
|
Adrénaline et noradrénaline
|
Préparent l’organisme au
stress
|
Pancréas
|
Insuline
|
Abaisse le taux de glucose
sanguin
|
Pancréas
|
Glucagon
|
Augmente le taux de glucose
sanguin
|
Testicules
|
Testostérone
|
Maintient les caractères
secondaires males
|
Ovaires
|
Œstrogène et progestérone
|
Maintiennent les caractères
secondaires femelles
|
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